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30 Décembre 2015
Mise à jour: 3 janvier 2016:
NEWS ! Manifestation non autorisée à l'ancien site du cnrs de Garchy:
Les anciens terrains de Centre national de recherche scientifique de Garchy sont occupés depuis ce matin par mille raveurs, venus participer à une free party. Dix mille personnes sont attendues jusqu'à dimanche.
Près de mille raveurs sont actuellement rassemblés sur l'ancien site du Centre national de recherche scientifique de Garchy pour une free party qui devrait, selon des participants, accueillir près de dix mille personnes jusqu'à dimanche.
Toutes les routes d'accès aux terrains de la fête sont surveillées par des dizaines de gendarmes qui procèdent à des contrôles d'alcoolémie, d'identité et des dépistages de produits stupéfiants. Les premiers raveurs sont arrivés en fin de nuit pour une gigantesque fête autour de la techno.
Le préfet a interdit la manifestation en fin d'après-midi :
Free-party à Garchy : "on est super cool nous, il n'y a pas de soucis"
A Garchy, depuis ce mercredi matin 30 décembre, des gens investissent les anciens locaux du CNRS pour une "free-party". Vers 17 heures, ce mercredi 30 décembre, les raveurs continuaient d'affluer...
A l’origine, les organisateurs tablaient sur dix mille participants. Atteindront-ils ce chiffre aujourd’hui ? Si oui, cela constituerait un record dans la Nièvre pour un rassemblement de ce type.
Une trentaine de gendarmes en place autour du site ont saisi une centaine de grammes de résine et d’herbe de cannabis et cinq cachets d’ecstasy. Sitôt interpellés, les détenteurs de drogue sont conduits à la brigade la plus proche et soumis à un dépistage de consommation de produits stupéfiants puis convoqués en justice. Aucun dépistage d’alcoolémie positif.
Moins d’une dizaine de secours à victimes pour des blessures légères sont comptabilisés par la quinzaine de sapeurs-pompiers et personnels de la Croix-Rouge. Leurs postes de secours sont installés à l’entrée du site.
Les nuisances sonores restent limitées pour le voisinage. Les bâtiments de l’ancien CNRS font barrage aux décibels mais le sens du vent change parfois la donne.
« Qu’ils (NDLR, les raveurs) vivent leur passion et leur musique ailleurs et pas chez nous. » C’est la réaction du futur gestionnaire du gîte qui doit s’implanter sur le site privé occupé illégalement. Selon lui, une plainte va être déposée.
Source Journal du Centre
Deux mille raveurs sur les dix mille attendus ont piétiné, jeudi, les sols boueux de l’ancien site du CNRS de Garchy (Nièvre) au son de la musique techno.
C’est dans la boue et sous la surveillance des gendarmes et services de secours que 2.000 participants à la rave party de Garchy (Nièvre), à deux pas du Sancerrois, ont poursuivi leur fête techno débutée mercredi sur les terrains de l’ancien site nivernais du CNRS.
1. Fréquentation. Ils étaient mille, la veille, au premier jour de la fête. Des hommes et femmes venus de toute la France et de l’étranger. Les arrivées devaient s’intensifier, jeudi soir et dans la nuit. À l’origine, les organisateurs tablaient sur dix mille participants. Atteindront-ils ce chiffre ce vendredi?? Si oui, cela constituerait un record dans la Nièvre pour un rassemblement de ce type.
2. Drogue. Une trentaine de gendarmes des compagnies de Cosne-sur-Loire, Nevers et Château-Chinon sont en place autour du site. Ils ont saisi une centaine de grammes de résine et d’herbe de cannabis et cinq cachets d’ecstasy. Ces saisies ont été effectuées dans des véhicules et effets personnels des occupants, notamment avec l’aide d’un chien gendarme.
Sitôt interpellés, les détenteurs de drogue sont conduits à la brigade la plus proche et soumis à un dépistage de consommation de produits stupéfiants, puis convoqués en justice.
3. Effectifs. « Nos effectifs sont susceptibles de monter en puissance en fonction des flux nocturnes », précise le colonel Lucien Barth, commandant du groupement de gendarmerie. Avec ses hommes, il a visité le site. La veille, le préfet de la Nièvre, Jean-Pierre Condemine, s’était rendu sur les lieux pour rappeler qu’il avait interdit cette fête.
4. Vol. En marge de cette rave party, les gendarmes ont résolu un vol de bicyclette. Un individu, interpellé pour détention de drogue et conduit à la gendarmerie pour audition, est reparti à pied. Mais, sans doute effrayé par la distance entre la brigade et la rave où il souhaitait retourner, il a… volé un vélo. Les gendarmes ont vite identifié leur homme et l’ont ramené dans leurs murs.
5. Secours. Moins d’une dizaine de secours à victimes pour des blessures légères ont été comptabilisés par la quinzaine de sapeurs-pompiers et personnels de la Croix-Rouge installés à l’entrée du site.
6. Son. Les nuisances sonores restent limitées pour le voisinage. Les bâtiments de l’ancien site nivernais du CNRS font barrage aux décibels de la rave party. Mais le sens du vent peut parfois changer la donne.
7. Plainte. « Qu’ils (les raveurs, NDLR) vivent leur passion et leur musique ailleurs et pas chez nous. » C’est la réaction du futur gestionnaire du gîte qui doit s’implanter sur le site privé occupé illégalement. Selon lui, une plainte va être déposée.
Source: Le Berry
De nombreux participants à la rave party ont quitté, hier, l’ancien site du Centre national de la recherche scientifique, à Garchy.
Cette fête, sorte de “teknival”, non autorisée par la préfecture de la Nièvre, doit se poursuivre jusqu’à cet après-midi. L’arrêt de la musique est prévu vers 13 h, fait-on savoir sur place.
« Il y a eu un pic d’affluence pour la nuit de la Saint-Sylvestre, avec peut-être jusqu’à 3.500 participants. Là, beaucoup sont partis. C’est sans doute lié aux mauvaises conditions climatiques, avec la pluie qui s’est invitée », a confié, hier, Catherine Jeaunet, présidente de l’unité locale de la Croix-Rouge et présente à Garchy.
Selon elle, aucun incident grave n’est à déplorer, hormis quelques chutes, dont une luxation sur un terrain devenu très boueux et donc extrêmement glissant. « Il n’y a que de la “bobologie”. Quelques personnes ont dû être évacuées sur les centres hospitaliers de Cosne et de Nevers. Mais leur état n’inspirait pas d’inquiétude », a-t-elle précisé.
« Là, avec la pluie, beaucoup sont partis »
Un peu plus d’une dizaine de secours à victimes pour des blessures légères sont comptabilisés, depuis mercredi, par la quinzaine de sapeurs-pompiers et personnels de la Croix-Rouge. Leurs postes de secours sont installés à l’entrée du site.
De leur côté, une quarantaine de gendarmes assurent des contrôles d’alcoolémie, de produits stupéfiants et d’identité.
photos du Journal du Centre (avant le 30 décembre ,pendant le 31 décembre 2015 et après le 3 janvier 2016
Free-party à Garchy : le préfet explique l'interdiction et le dispositif