Free-party à Garchy: le premier bilan?
A l’origine, les organisateurs tablaient sur dix mille participants. Atteindront-ils ce chiffre aujourd’hui ? Si oui, cela constituerait un record dans la Nièvre pour un rassemblement de ce type.
Une trentaine de gendarmes en place autour du site ont saisi une centaine de grammes de résine et d’herbe de cannabis et cinq cachets d’ecstasy. Sitôt interpellés, les détenteurs de drogue sont conduits à la brigade la plus proche et soumis à un dépistage de consommation de produits stupéfiants puis convoqués en justice. Aucun dépistage d’alcoolémie positif.
Moins d’une dizaine de secours à victimes pour des blessures légères sont comptabilisés par la quinzaine de sapeurs-pompiers et personnels de la Croix-Rouge. Leurs postes de secours sont installés à l’entrée du site.
Les nuisances sonores restent limitées pour le voisinage. Les bâtiments de l’ancien CNRS font barrage aux décibels mais le sens du vent change parfois la donne.
« Qu’ils (NDLR, les raveurs) vivent leur passion et leur musique ailleurs et pas chez nous. » C’est la réaction du futur gestionnaire du gîte qui doit s’implanter sur le site privé occupé illégalement. Selon lui, une plainte va être déposée.
Source Journal du Centre
2.000 raveurs dans la boue jeudi sur l'ancien site du CNRS
Deux mille raveurs sur les dix mille attendus ont piétiné, jeudi, les sols boueux de l’ancien site du CNRS de Garchy (Nièvre) au son de la musique techno.
C’est dans la boue et sous la surveillance des gendarmes et services de secours que 2.000 participants à la rave party de Garchy (Nièvre), à deux pas du Sancerrois, ont poursuivi leur fête techno débutée mercredi sur les terrains de l’ancien site nivernais du CNRS.
1. Fréquentation. Ils étaient mille, la veille, au premier jour de la fête. Des hommes et femmes venus de toute la France et de l’étranger. Les arrivées devaient s’intensifier, jeudi soir et dans la nuit. À l’origine, les organisateurs tablaient sur dix mille participants. Atteindront-ils ce chiffre ce vendredi?? Si oui, cela constituerait un record dans la Nièvre pour un rassemblement de ce type.
2. Drogue. Une trentaine de gendarmes des compagnies de Cosne-sur-Loire, Nevers et Château-Chinon sont en place autour du site. Ils ont saisi une centaine de grammes de résine et d’herbe de cannabis et cinq cachets d’ecstasy. Ces saisies ont été effectuées dans des véhicules et effets personnels des occupants, notamment avec l’aide d’un chien gendarme.
Sitôt interpellés, les détenteurs de drogue sont conduits à la brigade la plus proche et soumis à un dépistage de consommation de produits stupéfiants, puis convoqués en justice.
3. Effectifs. « Nos effectifs sont susceptibles de monter en puissance en fonction des flux nocturnes », précise le colonel Lucien Barth, commandant du groupement de gendarmerie. Avec ses hommes, il a visité le site. La veille, le préfet de la Nièvre, Jean-Pierre Condemine, s’était rendu sur les lieux pour rappeler qu’il avait interdit cette fête.
4. Vol. En marge de cette rave party, les gendarmes ont résolu un vol de bicyclette. Un individu, interpellé pour détention de drogue et conduit à la gendarmerie pour audition, est reparti à pied. Mais, sans doute effrayé par la distance entre la brigade et la rave où il souhaitait retourner, il a… volé un vélo. Les gendarmes ont vite identifié leur homme et l’ont ramené dans leurs murs.
5. Secours. Moins d’une dizaine de secours à victimes pour des blessures légères ont été comptabilisés par la quinzaine de sapeurs-pompiers et personnels de la Croix-Rouge installés à l’entrée du site.
6. Son. Les nuisances sonores restent limitées pour le voisinage. Les bâtiments de l’ancien site nivernais du CNRS font barrage aux décibels de la rave party. Mais le sens du vent peut parfois changer la donne.
7. Plainte. « Qu’ils (les raveurs, NDLR) vivent leur passion et leur musique ailleurs et pas chez nous. » C’est la réaction du futur gestionnaire du gîte qui doit s’implanter sur le site privé occupé illégalement. Selon lui, une plainte va être déposée.
Source: Le Berry