Archives des Vestiges d'époque de la Nièvre ! Sur: le CNRS de Garchy, des Histoires, des Lieux, et Autres.....Vous êtes intéressés par ces lieux délaissés, vous recherchez des informations ou vous en possédez alors prenez contact !
31 Août 2014
Mise à jour: 1 er mars 2014 ,photos, infos , et vidéo de france 3 bourgogne en vue aérienne! Et la bombe à Nevers à proximité de la caserne
Rappel historique!
Une première caserne existait depuis 1777, à l'emplacement de l'actuelle place de la Résistance. Baptisée en 1887 en l'honneur du général François Pittié (1829-1886), natif de Nevers, la caserne Pittié a accueilli respectivement le 13e régiment d'infanterie, dit 13e de ligne, de 1883 jusqu'à sa dissolution en 1940. Pendant l'occupation, les bâtiments sont occupés par l'armée allemande. Deux miradors équipés de mitrailleuses lourdes sont installés sur les toits. Le bombardement du 16 juillet 1944 touche légèrement l'aile gauche des bâtiments. À la libération, les bâtiments servent de lieu de détention des prisonniers, et accueillent des détachements de FFI. Puis ils abritent divers services de l'armée. Le 1er régiment d'artillerie à partir de 1953 qui devient alors le Régiment d’Artillerie Divisionnaire de la 7e Division Blindée, puis le 7e régiment d'artillerie à partir de 1972.
source: wikipedia
- Juin 1999 :
la caserne Pittié est désertée de ses troupes. Le 7ème RA
rejoint sa nouvelle garnison, à Chaumont. L’ensemble immobilier libé-Une première caserne existait depuis 1777, à l'emplacement de l'actuelle place de la Résistance. Baptisée en 1887 en l'honneur du général François Pittié (1829-1886), natif de Nevers, la caserne Pittié a accueilli respectivement le 13e régiment d'infanterie, dit 13e de ligne, de 1883 jusqu'à sa dissolution en 1940. Pendant l'occupation, les bâtiments sont occupés par l'armée allemande. Deux miradors équipés de mitrailleuses lourdes sont installés sur les toits. Le bombardement du 16 juillet 1944 touche légèrement l'aile gauche des bâtiments. À la libération, les bâtiments servent de lieu de détention des prisonniers, et accueillent des détachements de FFI. Puis ils abritent divers services de l'armée. Le 1er régiment d'artillerie à partir de 1953 qui devient alors le Régiment d’Artillerie Divisionnaire de la 7e Division Blindée, puis le 7e régiment d'artillerie à partir de 1972.
ré représente plus de 20 000 m² de bâti. Deux fois la surface du Centre-
expo. La superficie totale du terrain est de 6 ha. Un vaste rectangle au
cœur de ville circonscrit au sud par la rue du 13ème -de-Ligne (le CD 40),
au nord, par la rue du Donjon, à l’est par le passage du Colonel-Rossel
et à l’ouest par l’allée de Jemmapes, parallèle à la rue du Champ-de-
Manœuvre.
- Le 29 septembre 2000
: les élus confient à la société d’économie
mixte Nièvre-Aménagement, par convention publique, une étude de
faisabilité des grandes orientations du projet de reconversion du site.
Projet qui comporte le relogement de la majeure partie des services du
Conseil général, le développement d’un pôle de formation et l’installa-
tion de la future Cuisine centrale intercommunale. Il devrait permettre
de ramener dans ce secteur de Nevers des activités concernant près
d’un millier de personnes et intervient également dans le plan de
réaménagement urbain de l’ensemble du quartier et qui devrait per-
mettre de mieux raccorder le site au reste de la ville, en liaison avec le
renouveau du quartier des gares.
-Le 29 septembre 2003 :
le projet est validé par le Conseil municipal.
-Début 2004
: Le maire négocie avec les responsables du patrimoine
militaire du ministère de la Défense la cession du site “à un prix conve-nable”. S’engage alors un long parcours du combattant qui n’aboutira pas avant fin 2004. La négociation se conclue sur la somme de 900 000 euros.
-2005
: Un loi récente oblige le ministère de la Défense à établir un
diagnostic pyrotechnique de ses propriétés avant toute cession. Ce dia-
gnostic est entrepris en mai dernier et les conclusions sont aujourd’hui connues.
On sait que Nevers a été la cible de trois raids aériens alliés en août 1944 et que le site de l’ancienne caserne Pittié était dans l’axe des principaux bombardements. Sachant que le non fonctionnement des bombes de l’époque était, entre septembre 1943 et septembre 1944, de 11,25% (d’après des sources du ministère de la Défense britannique) et que les techniques de bombardement lourd et la technologie des viseurs de l’époque provoquaient souvent des dommages collatéraux sur des distances
comprises entre 500 m et 3 000 m autour de la cible visée, dus soit aux erreurs de pilotage, soit aux conséquences des tirs de défense aérienne
...« il n’est pas interdit de penser que des munitions
n’ayant pas fonctionné puissent encore exister sur le site». Autre
hypothèse, liée cette fois à l’Occupation allemande durant la dernière guerre.
«La destruction ou l’enfouissement de stocks d’armes
et munitions étaient une pratique courante des troupes allemandes
occupantes afin de ne pas voir ces armements tomber aux mains de
leurs ennemis. »
Le diagnostic réalisé fait effectivement état d’une absence de pollu-
tion pyrotechnique à moins de 1,50 m de profondeur mais relève
17 échos à une profondeur variant entre 1,50m et 4,60m de profon-
deur. Ces échos, détectés par un procédé magnétothermique, évoquent des blocs dont
la masse varie entre 1et 23 tonnes (sic), cette
dernière se situant à une profondeur de 3,80 m. L’entreprise n’est
pas en mesure de donner plus de précisions quant aux caractéris-
tiques dimensionnelles et à la nature des échos. En clair, on ne sait
pas à quoi correspondent ces échos. C’est pourquoi les autorités
militaires ont proposé un diagnostic complémentaire afin de valider ou non ces
fameux échos. Il est clair néanmoins qu’une dépollution du site devra être entreprise, jusqu’à quelle profondeur ? C’est avec les plans du projet de reconversion de l’ancienne
caserne que le relevage de certaines de ces «cibles» sera effectué.
Source: Nevers ça me botte juin 2006
En 2011/2014 : La réhabilitation du site est en cours, pour accueillir des services administratifs, des écoles supérieures, des commerces et bien d'autres projets. Comme notamment l'école d’infirmiers...
Mise à jour + photos
Février/mars 2014 , nettoyage terrain, démolition des bâtiments (après la pharmacie en allant sur carrefour) pour la création d'un futur aménagement paysagers (parc) en 2015...
"Un vaste chantier de réaménagement du site qui est entrain de s'ouvrir. Pas moins de 6 hectares à proximité du centre-ville de Nevers, et - atout non négligeable - à côté de le gare. De quoi apporter un nouveau souffle économique, puisque outre la construction de logements, sont prévus également des bureaux." (voir vidéo france 3 bourgogne)
source france 3 bourgogne voir lien en fin d'article...
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Source: Journal du centre